Petite question matinale : quel est votre souvenir musical 🎶 le plus parlant de 1997 ?

• 🦅 Barbara qui s’éteint à l’âge de 67 ans (désolée de plomber l’ambiance)
• 🎤 Lara Fabian qui cartonne avec son single « Tout » (heureusement, tout n’est pas fini entre NOOUS)
• 🕺 Les 2b3 qui chantent « partir un jour » (avec du recul, ils avaient raison)

Dites-moi laquelle de ces anecdotes vous parle et je vous dirai à quelle génération vous appartenez. Aucune ? vous n’étiez pas nés ? alors vous appartenez sans doute à la Gen-Z !

Aujourd’hui je vais vous parler du management dans la formation de cette nouvelle Génération : la Z, et des changements que cela implique.

Millénials, digital natives, Gen-z… des termes qu’on entend (souvent), qu’on emploi (parfois) et qu’on comprend (jamais). Allez petit topo rien que pour vous :

Aujourd’hui 4 « générations » se côtoient sur le marché du travail :

• Les Baby-boomers (RIP Barbara) 👶, nés entre 1946 et 1965 à « Mon job, c’est pour la vie ». (Si l’on fait un petit calcul savant, on réalise vite que les Baby-boomers sont en fin de carrière, ou à la retraite)
• La génération X 🧑‍💼 (team Lara), née entre 1965 et 1980. Leur crédo « La carrière, c’est important. ». Ils représentent aujourd’hui environ 40 % de la population active.
• La génération Y 🧔 👌 (or not to be), née entre 1980 et 1995/2000.  « Je n’aime pas la routine, et je cherche l’équilibre vie perso/vie pro ». On les appelle aussi « digital native » (car ils ont grandi avec le numérique), ou «millenials» (car les plus âgés d’entre eux ont fini leurs études à l’aube de l’an 2000). C’est une génération de transition, qui a connu internet mais qui est née sans. Ils représentent aujourd’hui 50% de la population active. (Tiens, on parle de moi)
• La génération Z 👧 🤳🏽, née à partir de l’an 1997 : « le meilleur des patrons : c’est moi ». Aussi appelée « Gen-Z », elle arrive tout juste sur le marché du travail, avec un boom attendu à partir de 2025. (Aie, ça nous laisse peu de temps pour se préparer ça…heureusement, cette NOOUSletter est faite pour ça).

Bon allez, soyons honnête, mettre les gens dans des cases ⬜, ce n’est pas mon truc (Bonjour les clichés : « Lily pour tes 10 ans 🎂, tu préfères Barbie ou poupée ? »). Mais au-delà de parler de généralité, il est assez juste de dire qu’un « état d’esprit » commun anime ces générations.

Et quand on sait que Y & Z vont représenter très prochainement, plus de la moitié des actifs, il faut se pencher sur le sujet. Mais si aujourd’hui on a (à peu près) compris comment fonctionne la génération Y, qu’est ce qui nous attend avec la Gen-Z 🎯 ?

« Dis-moi Thomas, le travail t’en penses quoi ? »

Et là vous me dites : « merci Julie (avec plaisir), mais je peux faire quoi pour répondre à ce besoin, moi, au niveau de la formation ? »

Tadame : voici quelques idées pour mieux les accompagner

« Laisse-moi faire, mais ne me laisse pas »

La liberté qui leur sera donnée dans la formation sera exactement celle qui les fera rester. Ils quitteront plus facilement leur entreprise s’il n’y a pas de plan de carrière, de mobilité, d’espace d’expression.

Anticipez la colocation intergénérationnelle 🏙️

Je vous vois venir : « oui c’est très bien tout ça, mais comment je fais cohabiter tout ce petit monde ? »

Au-delà des nombreux clichés qui les opposent, l’enjeu des politiques RH et formation est aussi d’innover 📍 pour trouver le Dénominateur commun entre ces générations. Différentes & complémentaires, elles ont réellement à apprendre les unes des autres.

La solution : Recueillir l’expérience des plus anciens, tout en transmettant la dynamique et la fougue de l’apprentissage qui animent les plus jeunes.

D’un point de vue pragmatique, allier l’expérience des seniors et les compétences des juniors est sans doute le meilleur moyen de faire la différence sur un projet. 💪.

Cette notion de reverse mentoring, s’entend souvent avec une approche « maîtrise des outils et des technologies d’aujourd’hui ». Les générations X & Y deviennent les formateurs pour les membres des équipes qui se sentent moins à l’aise (et qui sont souvent plus âgés).

Cet apprentissage par les pairs permet notamment d’apporter du lien social au sein de la même entreprise, mais amène aussi de la bienveillance, et de la reconnaissance. Cela permet de répondre à cette motivation des jeunes d’être acteur dans leurs vies professionnelles, et d’avoir un impact positif

⚡ Attention : cela nécessite en parallèle d’avoir amené cette démarche auprès des collaborateurs formés, qui pourraient avoir des difficultés à se positionner en « apprenant » face à des plus jeunes.

Enfin, cela permettra de renforcer ce sentiment « d’esprit d’équipe », qui est clé aujourd’hui dans les critères de fidélité d’un jeune pour une entreprise. Les concernant, on parlera davantage de fidélité « Sociale et collective » que de fidélité à une entreprise donnée. 💔

De plus en plus de grands groupes mettent en place des « Shadow Comex » : il s’agit d’une organisation miroir du comité exécutif.

Composés d’une dizaine d’employés assez jeunes (30-35 ans en moyenne), aux compétences et aux profils très variés, ils représentent la diversité des métiers de l’entreprise.

Leur rôle : se réunir en parallèle du Comité Exécutif classique, avec le même ordre du jour.

L’avantage pour l’entreprise : bénéficier des idées des jeunes, souvent plus libres dans leur réflexion, tout en associant l’expérience des séniors, qui permet alors de transformer les projets. Ils auront tendance à travailler sur le « How » (comment) et le ComEx officiel pour avancer sur le « Why » (pourquoi)

Cela permet aussi d’assouvir le besoin des jeunes de pouvoir réfléchir aux problématiques stratégiques de l’entreprise, tout en étant encadré et soutenu par le ComEx classique.

⚡ Attention cependant : engagez l’adhésion des plus expérimentés, membre du Codir, pour crédibiliser ce « shadow comex » et éviter ainsi le « jeune washing »

Anticipez la colocation intergénérationnelle 🏙️

J’espère que ça vous donne un peu de perspective. (Personnellement, j’ai quand même pris un petit coup de vieux 👵🏼). A ce stade, je vais éviter de vous parler des Alpha (Terminé l’alphabet latin, place au grecque), les prochains à arriver. Nul doute qu’ils nous demanderont une adaptation digne de leurs parents, mais pour le moment ils sont encore élevés au 🍼 (…et s’ils pouvaient dormir la nuit, ça nous arrangerait déjà pas mal).

Et vous, vous en pensez quoi de cette segmentation des générations ? Véritable enjeu de performance 🤹 ou stéréotype dépassé 🧑‍🦲 ?

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