Pour ce nouveau numéro, nous allons parler de QVT.

Enfin je dis QVT, mais il serait plus juste de parler de QVCT 👍🏻 (Qualité de Vie et des Conditions de Travail ).

Allez, petit rappel de ces acronymes: depuis 2013, nous parlons régulièrement de QVT, sans trop savoir définir exactement ❓ ce que cela implique. 

Et arrive 2020 📆…Une année qui a tout changé dans le rapport. Vie personnelle, vie professionnelle, les deux n’ont jusqu’ici jamais été aussi fortement liées, imbriquées…indissociables. La crise sanitaire remet alors en perspective nombre de nos croyances et de nos attentes. 👀

C’est cette même année que la QVT fait place à la QVCT. Un nouvel acronyme, créé pour renforcer la prévention en santé ⛑️ au travail. 

QVT, QVCT…ça change quoi dans le fond ?

Une petite lettre qui ne change pas grand chose, mais qui change tout. ✋🏻

Elle permet de réaffirmer que la qualité de vie au travail « vise d’abord le travail, les conditions de travail et la possibilité de ‘faire du bon travail’ , comme cela avait été prévu avec la QVT en 2013.

Car depuis 2013, si la prévention des RPS 🧠(risques psychosociaux) a largement été traitée par les employeurs (normal lorsqu’il s’agit d’une obligation légale), la QVT, elle, a été un peu trop survolée. De nombreux raccourcis on été fait : QVT = bien-être collaborateur. C’est ainsi que beaucoup d’entreprises ont mis en place des paniers de fruits 🍎, babyfoot, et autres cours de yoga… De très bonnes initiatives, toujours utiles… mais qui ne traitent pas le fond du problème.

Parler de QVCT en lieu et place de la QVT n’est pas anodin et le discours est désormais plus clair : l’objectif premier est bien de repenser la qualité des “Conditions de travail”, et non pas les avantages décorrélés.

Ces actions doivent aussi être accrochées à la réalité et peuvent servir de levier à de problématiques ancrées auprès des RH : vague de grande démission, difficultés de recrutement…

Allez, c’est parti pour une semaine de QVCT

Hop hop, hop ! Chrono ⏱️ en main, c’est parti pour une semaine.

Mais NON. Tout comme le 8 Mars, ce n’est pas parce qu’il existe une date dans le calendrier pour renforcer l’importance de la QVCT, que l’on doit se cantonner à mettre en place des actions sur cette unique période .

Si cette démarche doit s’animer sur le long cours voici quelques exemples de sujets à traiter en profondeur :

• Développer des conditions de travail flexible
• Assurer le droit à la déconnexion
• Répartir la charge et les responsabilités
• Donner de la clarté et du sens au travail
• Réaménager les lieux de travail dans une démarche de prévention des risques professionnels
• Mettre en place des primes variables justes

Bien évidemment, ces actions devront être réalisées de concert avec l’ensemble des collaborateurs, des managers. Il s’agit d’intégrer l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise, en organisant des espaces de discussion 📢. Ce n’est désormais plus l’apanage d’un unique responsable d’entreprise : nous sommes tous acteurs du bien-être au travail.

Enfin, il s’agira de mesurer 📏ces actions, pour mettre en place une démarche d’amélioration continue, grâce à des indicateurs :

• de santé ⚕ : taux d’arrêt maladie, maladie professionnelle, accidents, etc
• de perception 🧠 : satisfaction, sentiment d’appartenance, engagement…
• de fonctionnement ⚙️ : taux de formation, taux de départ…

N’oubliez pas 💡 : La QVT et QVTC c’est pas un effet d’annonce. La démarche doit se construire sur le long terme, et doit rééllement bénéficier à l’amélioration des conditions de travail. N’hésitez pas à en discuter avec NOOUS si vous souhaitez être accompagné·e·s pour mettre en place des démarches de QVCT dans votre entreprise, ou simplement mettre à jour votre D.U.E.R.P (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels).