#20 CHATGPT

Vous le savez, ces changements d’équipe, c’est aussi la vie d’une entreprise: évolution de carrière, arrivée de nouveaux collaborateurs·trices…Mais avez-vous déjà imaginé remplacer un collaborateur par un robot ? 👀

Imaginez que votre futur salarié·e s’appelle “ChatGPT”

ChatGPT, c’est LA nouvelle Intelligence Artificielle (IA) dont tout le monde parle, et capable de générer du contenu écrit 📝d’une qualité incroyable

Globalement, lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, il est question d’ “ outil utilisé par une machine afin de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ». 

Mais aujourd’hui, l’IA dont tout le monde parle, c’est bien ChatGPT, une IA dite “générative”. Elle utilise des contenus existants 📑pour les mettre au service des apprentissages 👩🏻‍🎓, et en générer de nouveaux.  Son nom « ChatGPT » vient de la combinaison des termes « chat » et « GPT », qui signifient respectivement « conversation » et « modèle de traduction de langage prédictif ». Cela reflète la capacité de ChatGPT à simuler des conversations humaines de manière convaincante. 

Faut-il s’inquiéter ? 😳

L’IA, menace ou opportunité ?

Selon une étude menée par des chercheurs d’OpenAI, d’Open Research et de l’université de Pennsylvanie, 80 % des métiers verront – au minimum – 10 % de leurs tâches transformées par l’intelligence artificielle. Pour 19 % des métiers, le nombre de tâches impactées grimpe à 50 %.

1- Suppression d’emplois, la conséquence inévitable 

Ce grand remplacement entraînera inéluctablement des perturbations importantes sur le marché du travail. Et alors que jusqu’ici l’automatisation des tâches avait touché principalement les métiers manuels, cette nouvelle révolution technologique va directement impacter l’emploi des métiers dits « intellectuels » : les cols blancs (journalistes, avocats, développeurs, comptables, assistante administratifs, secrétaire…)

2- Amélioration de productivité et création d’emploi, l’effet boomerang

En parallèle de ces évolutions, d’autres emplois pourraient se créer . Si l’on remet le nez dans nos livres d’économie, ce phénomène fait écho à la “destruction créatrice” de notre ami Schumpeter.  Ce processus par lequel de nouvelles innovations viennent constamment rendre les technologies et activités existantes obsolètes.

Associé à l’arrivée de nouvelles professions (chief data officer, – Chief data Officer, Architecte big data, Data analyst, etc), ce phénomène participe aussi au grand retour des métiers d’artisanats,  longtemps dévalorisés en France.

Bonne nouvelle : A terme, (selon les mêmes études), il semblerait que l’intelligence artificielle générative crée plus de métiers qu’elle n’en élimine.

Faut-il se lancer ?

Une chose est sûre 👍🏻 : les entreprises qui n’utiliseront pas l’IA risquent fortement de disparaître, tant son impact sur les différents métiers sera fort. Car même si la machine ne peut se substituer à l’humain, elle se substituera à ceux qui ne s’en empareront pas. Cette nouvelle technologie doit donc pousser les entreprises à l’intégrer dans leur stratégie d’évolution 🚀. L’enjeu réside donc avant tout dans la gestion de la transition. 

Car au-delà de ces nouveaux métiers, l’impact sur notre quotidien est déjà présent. l’IA fait de nous des salariés « augmentés », sous-traitant à des machines nos tâches les plus basiques ou les moins intéressantes, pour ne conserver que celles à valeur ajoutée 

Et puisque nous sommes tous concerné·e·s, quelles sont aujourd’hui les implications d’un point de vu RH ?

  • Cartographier les compétences actuelles et les besoins futurs pour maîtriser à terme ces usages et optimiser les tâches
  • Définir un plan de développement des compétences adapté pour former vos collaborateurs à la maîtrise des nouvelles technologies et à leur capacité de prises de décisions face aux multiples datas et reports à leurs dispositions
  • Guider vos collaborateurs dans la gestion du changement : agilité, adaptabilité, capacité à apprendre et à se renouveler
  • Accompagner vos équipes d’encadrants dans leurs métiers de managers et ses évolutions : le développement des softskills (empathie, compétences communicationnelles)

La liste est longue, mais l’adaptation nécessaire. 

Et bonne nouvelle : l’IA n’étant pas dotée d’une conscience 🧠, ni de capacité à créer des relations avec autrui, l’humain sera toujours nécessaire pour maintenir un cadre éthique. Contrairement aux capacités de l’IA qui ne réagissent qu’aux données disponibles, les humains ont la capacité d’imaginer, d’anticiper, de ressentir ❤️ et de juger en fonction des situations, ce qui leur permet de passer de préoccupations à court terme à des préoccupations à long terme.

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Pierre-Olivier CARLES

Responsable du pôle DRH & QSE à temps partagé

Email : pocarles@noous.co

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