Ce recueil des besoins transpire un enthousiasme débordant : des managers souhaitent emmener loin leurs équipes, des collaborateurs ont envie d’accélérer leurs apprentissages, la direction générale dote le service formation des moyens pour suivre son plan stratégique….
Les besoins sont là, face à nous, tous motivés et objectivés par un but précis. A ce stade, si l’on accepte toutes les demandes, le plan de formation dépassera le budget prévisionnel. Il va falloir faire des choix. Et des choix éclairés. Prêts. Arbitrez !!!!
Pas d’arbitrage sans vision 👓
Il faut emmener une vision de l’arbitrage et plus généralement du plan de développement des compétences. La formalisation de cette vision a plusieurs vertus :
Elle éclaire vos décisions, parfois difficiles à prendre lors de l’arbitrage
🎯Elle valide la hiérarchie des objectifs entre les priorités stratégiques de l’entreprise, les formations règlementaires et les priorités métiers
ℹ️ Elle légitime et fait comprendre les décisions auprès de toutes les parties prenantes (manager, collaborateur)
Pour illustration, la vision peut être synthétisée en 1 seule phrase : Afin de soutenir le plan stratégique de 2021-2024 de l’entreprise, le plan de développement des compétences doit s’appuyer sur des formations liées au plan stratégique (ambition) tout en assurant le respect des formations règlementaires (contrainte) avec un budget optimisé (contrainte).
Cet exemple de vision donne une direction pour réaliser l’arbitrage.
Pour réaliser concrètement cette vision au niveau de l’arbitrage, nous pouvons utiliser la matrice d’Eisenhower.
Selon l’importance et l’urgence
La matrice d’Eisenhower est utilisée pour sa praticité visuelle. En outre, elle permet de découper les besoins avec des niveaux de priorité associés. Un niveau de priorité = une case. Facile, non ?
Ca y est, l’arbitrage des formations stratégiques et règlementaires est fait. J’ai consommé 59% de mon budget formation.
Il me reste donc 41 % du budget. Comment arbitrer les autres demandes ?
Pour en savoir davantage sur l’externalisation de la formation, cliquez par ici.
, restez ME-THO-DIQUE
💻 les formations IT/digitales en tête de pont eu égard aux exigences de la transformation digitale
🧑💼 Recrutements et parcours d’intégration : provision pour financer les parcours de formation en onboarding
- 👵 👴 Population vieillissante sur un projet avec une formation pour redynamiser l’équipe
- 📈 Parcours de vente pour les commerciaux afin de rebooster la performance commerciale
🌱 Valeurs : budget pour former des personnes afin de faire vivre les valeurs et la culture de l’entreprise (QVT, RSE….)
📚 Bilan à 6 ans : formations pour s’assurer du respect de l’obligation légale qu’un collaborateur suive au moins une formation tous les 6 ans.
Et oui, avec toutes ces exigences, le budget formation fond comme ❄️ au ☀️.
Mon budget passe au chausse-pied, là !
Pas de panique ! Il est temps de détricoter les budgets afin d’aller chercher des optimisations. En commençant par les formations et parcours représentant des budgets importants :
Coûts pédagogiques : pour une formation en intra ou inter, proposer un contrat cadre aux OF avec qui vous avez de forts volumes ; les prix n’en seront que plus doux.
Masse salariale : évaluer les coûts du salaire des collaborateurs afin d’estimer la charge. Ainsi, vous pourrez peut-être accélérer le passage en blended du parcours « Manager à distance » afin de répondre aux exigences des métiers et faire baisser les coûts salariaux.
Frais annexes : la logistique et les déplacements font parfois gonfler la note. Dans l’arbitrage, il peut être intéressant d’optimiser une session présentielle sur un secteur afin de limiter les frais de déplacements par exemple.
Mobilisation des financements externes : (souvenez-vous, je vous en ai parlé dans ma première NOOUSletter) : Les dispositifs OPCO, en fonction de votre contexte (taille, branche, …), CPF mobilisable pour les formations certifiantes (avec abondement employeur ou non) , Le FNE-Formation, la transition collective…
Pour les autres, je dis NON ?
L’arbitrage, c’est l’art de savoir prioriser et apporter des solutions plutôt que d’exclure et répondre négativement aux demandes des collaborateurs.
Avant de dire NON, vous pouvez apporter des solutions aux demandes jugées non prioritaires :
- e-learning
- coaching
- mentoring
- CPF
Si vous n’avez pas d’autres solutions que le refus (c’est un Non négatif !), veillez bien à faire comprendre un refus au collaborateur sur des critères précis et objectivés (la vision ! toujours la vision ! )
Annuel ou au fil de l’eau, ça change quoi ?
Pour reprendre notre débat sur la dernière NOOUSletter, le recueil annuel 📅 demande un arbitrage plus poussé et plus détaillé alors que le recueil au fil de l’eau 🔁 nous invite à plus d’agilité et à provisionner des enveloppes importantes.
Pour le combiné ➿, c’est un peu des 2 😀
Dis Julie, c’est quoi un arbitrage réussi ?
C’est tout d’abord un arbitrage répondant aux orientations stratégiques (validé par la direction ✅).
C’est également un arbitrage qui répond à votre vision, arbitrage que vous êtes prêt à présenter et à défendre auprès des parties prenantes (managers, collaborateurs, partenaires sociaux….)
Enfin, un arbitrage totalement réussi, c’est un arbitrage compris. Clair, précis, objectif, il ne laisse pas de place à l’interprétation et apporte des justifications étayées aux choix opérées.
QUOI vous n’êtes pas encore inscrit à notre NOOUSletter formation ? Cliquez sur le bouton en dessous pour ne pas en perdre une miette 🍴
Julie de chez NOOUS
Communicante enthousiaste
Mieux NOOUS connaitre
Parfois, on écrit des articles
Souvent on partage du contenu sympa (et utile) sur LinkedIn
Comment ? Vous n’êtes pas encore inscrit à la NOOUSletter ?
Vous êtes arrivés à la fin de cette NOOUSletter (belle perf’)
Vous pouvez dès à présent reprendre une activité normale.
0 commentaires