Dans un environnement professionnel en perpétuelle mutation, la formation continue est devenue un levier stratégique incontournable. Mais encore faut-il qu’elle réponde aux vrais besoins des collaborateurs et de l’organisation. C’est là que le recueil des besoins et le catalogue de formation entrent en jeu, véritables piliers d’une politique de développement des compétences cohérente et efficace.
Pourquoi recueillir les besoins en formation ?
Le recueil des besoins en formation, c’est le point de départ de toute stratégie de montée en compétences. Il ne s’agit pas simplement de recenser les envies individuelles, mais bien d’identifier les écarts entre les compétences actuelles et les compétences requises pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
Trois niveaux d’analyse :
- Individuel : que manque-t-il à tel collaborateur pour évoluer dans son poste ou atteindre ses objectifs ?
- Équipe : quelles compétences collectives doivent être renforcées ?
- Organisationnel : quelles transformations (digitales, réglementaires, métiers) imposent de nouvelles compétences à moyen ou long terme ?
Bonnes pratiques :
Impliquer les managers dans l’analyse terrain.
Utiliser des outils : entretiens annuels, questionnaires, tableaux de bord RH, évaluations à 360°.
Aller au-delà du déclaratif : les collaborateurs ne savent pas toujours ce qu’ils doivent apprendre.
Le catalogue de formation : un outil structurant et stratégique
Une fois les besoins identifiés, encore faut-il y répondre ! Le catalogue de formation permet de structurer l’offre, de la rendre visible et accessible. Il reflète la vision stratégique de l’entreprise en matière de développement des compétences.
Contenu idéal d’un bon catalogue :
- Une offre socle (formations obligatoires, sécurité, conformité).
- Une offre métier (spécifique aux fonctions).
- Une offre transversale (soft skills, numérique, management).
- Une offre individualisée (coaching, mentorat, VAE).
Le catalogue peut être papier, PDF ou digital via un LMS (Learning Management System). L’important est qu’il soit :
- Lisible et à jour.
- Adapté aux profils (junior, senior, manager…).
- Évolutif, enrichi par les retours terrain et l’innovation pédagogique.
Comment connecter besoins et catalogue ?
Trop souvent, ces deux démarches sont traitées séparément. Or, c’est leur mise en cohérence qui crée de la valeur.
💡 Exemple concret : le recueil fait ressortir un besoin en gestion de projet agile chez les chefs d’équipe ? Le catalogue doit inclure (ou rapidement intégrer) une formation adaptée, avec des modalités souples : présentiel, distanciel, e-learning, blended…
Clé du succès :
-
- Mettre en place un cycle annuel de revue des besoins et du catalogue.
- Favoriser l’agilité : micro-formations, formats courts, accès à la demande.
- Impliquer les collaborateurs dans le choix des modalités et la co-construction du contenu.
Ce qu’on retient
Un bon recueil des besoins, c’est écouter, analyser, anticiper. Un bon catalogue, c’est proposer, structurer, adapter. Ensemble, ils permettent de construire une offre de formation pertinente, pilotée et valorisante, aussi bien pour l’entreprise que pour ses talents.
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