#17 Congé maternité

Baby on board ? 👶 Pas de panique à bord 😉 Aujourd’hui, notre NOOUSletter RH est consacrée à la bonne gestion du congé maternité.

De nombreuses salariées enceintes ou qui s’apprêtent à adopter appréhendent d’annoncer leur congé maternité à leurs employeurs, ce dernier étant encore trop perçu comme un frein au développement professionnel.

En adoptant une attitude bienveillante et empathique, vous renforcez le climat de confiance avec votre collaboratrice 🤝 Cela contribue également au rayonnement de votre marque employeur ✨

L’annonce de la grossesse 🤰

La salariée doit notifier l’employeur nécessairement avant le début du congé maternité, par courrier ou oralement, en fournissant un certificat médical avec la date prévue d’accouchement. Elle doit également informer sa CPAM et sa CAF avant la fin de la 14ème semaine suivant la date présumée de début de grossesse.

De nombreuses salariées redoutent le moment de l’annonce. La maternité reste en effet un critère de discrimination important. Vous rassureriez certainement votre collaboratrice en commençant par la féliciter de cette heureuse nouvelle 🤩

Le congé maternité nécessite également un effort de planification de la part de l’entreprise.

Tout d’abord, évaluez les possibilités d’aménagement de poste pour favoriser le maintien en emploi. Si le métier occupé par votre collaboratrice le permet, instaurez davantage de flexibilité (ergonomie du poste de travail, accroissement du télétravail, horaires décalés, autorisation d’absence pour rendez-vous additionnels…).

Pendant la période précédant le congé maternité, la salariée bénéficie d’une protection relative contre le licenciement. Ce dernier ne peut intervenir qu’en cas de faute grave ou si le maintien du contrat est impossible pour un motif étranger à la grossesse.

Anticipez le départ de la salariée enceinte dès l’annonce de sa grossesse. Deux options s’offrent à vous : recruter un remplaçant en externe ou proposer une nouvelle répartition du travail entre collaborateurs en interne.

Faites preuve de transparence avec votre collaboratrice et impliquez-la dans l’organisation de son remplacement, en prévoyant par exemple une période de transition suffisante pour qu’elle puisse briefer la personne qui la remplacera.

Le congé maternité

On distingue deux phases : le congé prénatal (6 semaines, 8 à partir du 3ème enfant) du congé postnatal (10 semaines, 18 à partir du 3ème enfant).

Il est possible de renoncer à une partie du congé maternité, mais la salariée doit cesser de travailler au moins 8 semaines, dont 6 après l’accouchement. Ces durées concernent une grossesse simple et sont allongées en cas de grossesse multiple (12 à 24 semaines selon le nombre d’enfants attendus, puis 22 semaines en postnatal).

Des dispositions conventionnelles peuvent prévoir des durées de congé plus importantes que celles prévues par la loi. En cas de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, la durée du congé maternité est étendue – on parle de congé pathologique. Établissez une attestation de salaire au début du congé maternité et en cas de congé pathologique.

Sous certaines conditions, il est possible de maintenir le salaire. Pendant le congé maternité et les congés payés accolés, la salariée bénéficie d’une protection absolue contre le licenciement. La transmission de la date de reprise se fait via la DSN.

Don’t be a stranger 🎶 Il est tout à fait possible de garder le contact avec votre salariée pendant son congé maternité. Vous pouvez lui demander de ses nouvelles et des nouvelles du nouveau-né. Si elle en fait la demande, tenez-la informée de l’actualité de l’entreprise et de l’avancement de ses dossiers.

Let’s celebrate 🎉 Vous pouvez aussi prévoir des moments de convivialité ou lui faire parvenir des petites attentions (cadeau de naissance ou chèque-cadeau, carte signée par les collègues, fleurs, chocolats…). Communiquez également sur les avantages éventuels dont la salariée peut bénéficier. Certaines mutuelles versent une prime de naissance par exemple.

L’après congé maternité

Préparez intelligemment la réintégration, au poste initial ou à un emploi similaire avec une rémunération équivalente ou supérieure (tenant compte du rattrapage salarial). À son retour, organisez un entretien professionnel avec la salariée. Dans les 8 jours calendaires à compter de la reprise, vous devez prévoir une visite médicale, cette dernière est obligatoire. Elle peut conduire à une affectation temporaire. Sachez qu’il existe également des mesures spécifiques relatives à l’allaitement.

Pendant 10 semaines après le congé maternité ou les congés payés accolés, la salariée bénéficie d’une protection relative contre le licenciement.

La maternité est parfois source de bouleversement dans la relation de la salariée avec l’entreprise. Il se peut que votre collaboratrice émette une demande de congé parental d’éducation ou de temps partiel.

Et voilà, vous avez toutes les cartes en main pour une gestion exemplaire du congé maternité 🙌

QUOI vous n’êtes pas encore inscrit à notre NOOUSletter Richesses Humaines ? Cliquez sur le bouton en dessous pour ne pas en perdre une miette 🍴

Inès FAUCOUP

Responsable activité DRH & QSE à temps partagé

Email : ifaucoup@noous.co

Mieux NOOUS connaitre
Parfois, on écrit des articles
Souvent on partage du contenu sympa (et utile) sur LinkedIn
Comment ? Vous n’êtes pas encore inscrit à la NOOUSletter ?

 

Vous êtes arrivés à la fin de cette NOOUSletter (belle perf’)
Vous pouvez dès à présent reprendre une activité normale.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *